2.1

"Tu en as de la chance!" m'avais dit mon oncle après la très longue conversation téléphonique qu'il avait eu avec ses associés après notre entretien; " J'ai parlé en ta faveur et comme tu es le tout premier à t'essayer à notre challenge tu vas avoir le meilleur terrain. Juste à côté de ma propriété, tu vas dominer la ville avec ta maison.
Bien évidemment les grands terrains sont cher, il ne reste donc plus grand chose des 16.000 simflouz accordés. Mais ne t'en fais pas, je ne vais pas te laisser dormir sans un toit sur la tête. Je vais t'avancer l'argent pour que tu puisse habiter dès cette nuit dans ta nouvelle propriété. Tu me remboursera plus tard, ça ne sera pas difficile vu que nous allons être voisin.
Je connais une entreprise, avec qui je fais également affaires qui a inventé l'ingénieux système de la construction en 1 heure. Magnifique n'est ce pas?!"

C'est comme ça que Geoffrey conclut notre entretien; m'indiquant qu'il avait encore du travail. Il m'invita à me restaurer dans la cuisine en attendant que l'entreprise de construction finisse ma maison. Si la durée des travaux m'interloqua je le fus encore plus par l'absence de bruit en provenance du terrain d'à côté.
Après manger le petit Malcolm vient me revoir pour me dire que je pouvais partir, que ma maison était prête et que je pouvais venir les voir quand je le désirais.

C'est donc comme cela que je me retrouvais devant mon grand cabanon, ridiculement petit par rapport aux deux immenses demeures de la Cour d'Estiville, les propriétés des Alto et des Plénozas.
Baillant à m'en décrocher la machoire, je finis par entrer chez moi.

"Chez moi", deux mots magiques, vous ne trouvez pas?